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Sachie Kobayashi a d'abord obtenu une licence en Cultural Studies à l'université Aoyaka-Gakuin, Tokyo. Après des études de composition à l’université des arts de Tokyo,  elle poursuit sa formation à la Haute École de musique de Genève (HEM), auprès de Michael Jarrell, Luis Naón et Gilbert Nouno. Dans le cadre de son master en suisse, sous la direction de Gilbert Nouno, elle a essayé d'examiné la relation entre l'intuition et la technologie numérique dans la composition, en se concentrant sur "Speakings" de Jonathan Harvey. Elle complète sa formation par un master en pédagogie musicale qu’elle achève actuellement à l’HEM. Elle a suivi le Cursus 2021-2022 à l'Ircam, puis elle participe maintenant à Supersonique avec les Beaux-Arts de Paris.

Elle a travaillé avec de nombreux ensembles, notamment Klangforum Wien, l'Ensemble Proton Bern, l'Ensemble Modern, l'ensemble Reconcil, et le mdi ensemble. Elle a reçu plusieurs bourses, notamment la bourse d'excellence de la Confédération suisse, le soutien de l'Agence pour les Affaires culturelles du gouvernement japonais, ainsi que des fondations Kakehashi et Nomura. En 2021-2022, elle a également bénéficié d'une bourse d'artiste de la Fondation Simon I. Patiño pour résider à la Cité internationale des arts à Paris. Elle est lauréate du concours international de composition Impuls pour l'année 2023.

Lors du Cursus de l'IRCAM, elle a créé le concept de "trans-instrumentalisme", qui vise à considérer la physicalité des instruments de musique ainsi que les frontières entre la technologie et le corps humain. Le concept de trans-instrumentalisme a été inspiré par les philosophies notamment de la métamorphose de Kafka, la théorie des médias de McLuhan et une certaine perspective bouddhiste. La recherche vise à repousser les limites de la physicalité humaine en utilisant l'IA et les innovations technologiques. Dans ce contexte, l'instrument est considéré comme une extension de l'être humain, tandis que l'être humain est également considéré comme une extension de l’instrument. Ce concept permet de montrer un jeu dialectique entre des concepts opposés (homme/machine, scène/public, quotidien/extraordinaire, musique/bruit, vie/mort).

Filippos Sakagian est un compositeur, développeur et artiste transmédia gréco-arménien qui vit à Paris. Grâce à son mélange unique de textures organiques, de lignes microtonales, d'éléments rythmiques extrêmes,ainsi qu'à une utilisation minutieuse de la spatialisation et de la programmation des lumières, Sakagian entraîne les auditeurs dans un état de transcendance, évoquant un large éventail d'émotions et repoussant les limites de l'expérience sensorielle. Son œuvre comprend à la fois des live performances électroniques et des pièces instrumentales et mixtes pour des ensembles qui explorent les liens entre les paysages sonores primitifs et contemporains. Il explore également le concept d'intensité à travers le son, la lumière et le corps, offrant un aperçu des états de transe archaïques grecs et zoroastriens.

Il termine actuellement ses études en composition et nouvelles technologies au Conservatoire de Paris (Cnsmdp), et a fait partie du Cursus Ircam 21-22. Il est membre de l'Association grecque des compositeurs électroacoustiques (HELMCA) et s'est produit dans des lieux et festivals internationaux, dont ATEMPORANEA (2020) en Argentine, IRCAM (2022) en France, FTMA (2022) en France, le Musée de l'Orangerie (2019) en France, MEGARON Athens Concert Hall (2021) en Grèce, le GREEK NATIONAL OPERA (2021), TIEMF (2022) en Iran, Suono Giallo (2017) en Italie, MUSLAB (2017) au Mexique, RE-ND- ER-ED (2021) en Écosse, MIXTUR (2020) en Espagne et INTONAL (2021) en Suède.

Il a reçu le soutien de la Fondation Meyer, la bourse Legs Jabès, la SACEM et le Fonds Tarrazi. Il est également lauréat de plusieurs prix de composition, dont le prix de composition SACEM (2017), le prix de composition électronique Mixage-Fou (2018) et le prix de composition électroacoustique Hertzbreakerz (2020).